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Une fin de Week-end à Kissland
24 décembre 2013

On a Tous une Histoire.


On a tous une histoire.


Notre éducation, notre culture, la société... Tous ces éléments
sont les ingrédients qui s'ajoutent et se mélangent dans le blender
de notre histoire, et le résultat est ce concentré d'expériences
que nous sommes. Bonnes ou mauvaises. Cela dépend de notre point
de vue, de comment on interprète la tournure prise par les évène-
ments. Néanmoins nous avons tous une histoire à raconter. Sous le
maquillage qui cache les cicatrices ou les traces récentes de
scarifications se cache un coeur qui bat et ne qui ne demande qu'à prendre
le micro pour grimper sur la scène du monde et raconter son histoire
à un auditoire de 7 milliards de personnes. Il suffit de trouver les
mots...

Mais avant même de trouver les mots, il faut d'abord s'assurer que le
crayon qui écrit les lignes soit bien entre nos doigts. Idéalement, nous
écrivons les premiers chapitres de notre vie avec nos parents tenant
notre poignet, nous aidons à bien former les lettres, à ne pas trembler,
à mettre des mots sur nos émotions et péripéties... Puis, lorsque notre
main est assez forte, ils nous laissent écrire tout seul. Mais ça, ça serait
trop beau... Certains remettent ce fameux crayon entre les mains d'un ou
plusieurs amis, de proches, ou même de leurs ennemis ou de personnes qui ne les
conaissent pas vraiment. Or un seul mot négatif d'autrui sur une de nos
pages peut avoir des effets considérables sur l'épilogue de l'histoire et
changer le happy end en fin de tragédie grecque. Heureusement (presque)
rien n'est irréversible. Il n'est pas possible d'effacer quelque chose
que l'on a déjà écrit. Mais il nous est possible de reprendre notre crayon
et ce faisant, reprendre les choses en main. Ecrire la suite de notre histoire.
Choisir la fin. Il va de soi que tout ce que nous y écrivons à partir
de ce moment là est de notre responsabilité. Nos actes deviennent reconaissables
car ils sont empreints de notre écriture...

Notre vie est un roman dont nous sommes le
personnage principal. Dans le monde il y a les auteurs et les lecteurs. Ceux qui écrivent
et ceux qui lisent ce que les autres écrivent sur leurs journals. Ceux qui n'arrivent
pas à tourner la page et ceux qui n'arrêtent pas d'en sauter. Ceux qui ont le
nez dans leur bouquin et ceux qui survolent leur vie l'air étourdi. Ceux qui
n'arrivent pas à percer les blocs hermétiques formés par les paragraphes et ceux
qui arrivent à lire entre les lignes... On devient une légende lorsque notre histoire
est tellement belle que les autres l'apprennent par coeur et la répètent au delà des
frontières géographiques et temporelles. A notre imagination, et essayons d'écrire la
plus belle histoire possible pour nous-même, puis pour les autres.

#Kiss

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Commentaires
K
Yes, très bon article. La métaphore est bien gérée et le style d'écriture est efficace. Bon après je suis pas tout à fait d'accord avec le fait qu'on peut tous écrire sa propre histoire et qu'il ne revient qu'à nous d'en choisir la fin. Je pense pas que nous soyons tous en capacité de changer une fin de tragédie grecque en happy end. En fait je pense que la fatalité est inévitable, même avec une plume parker, bien que nous sommes les seuls à décider, quant à la façon dont nous interpréterons et ferons face à cette fatalité.<br /> <br /> Peace poto
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